Femmes de Dombes : le portrait d’Isabelle Roussel

Dans le cadre du Mois de la Femme en Dombes, la Communauté de Communes de la Dombes met en avant des femmes du territoire.
 
Pour ce premier portrait, nous avons rencontré Isabelle Roussel.
 
🟢 𝐈𝐬𝐚𝐛𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐑𝐨𝐮𝐬𝐬𝐞𝐥 🟢
 
Isabelle Roussel a enseigné pendant 30 ans la climatologie à l’Université. Installée dans la Dombes depuis de nombreuses années, elle s’implique particulièrement dans la préservation du patrimoine bâti.
 
𝗩𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 ❓
 
Après avoir soutenu une thèse sur « Les climats de la mer Baltique », j’ai enseigné dans les universités de Nancy et de Lille. Ignorant, au début de mon engagement dans la climatologie, que le climat et son évolution, allait s’immiscer dans tous les détails de la vie quotidienne jusque dans les assiettes, j’ai néanmoins toujours eu le souci d’étudier les relations du climat avec le territoire.
J’ai notamment orienté mes recherches sur le lien entre la qualité de l’air et le climat abordant ainsi la difficile question de la mobilité. Question qui prend toute son acuité dans les territoires ruraux comme la Dombes marqués par la dépendance automobile.
 
𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗰𝗵𝗼𝗶𝘀𝗶 𝗹𝗮 𝗗𝗼𝗺𝗯𝗲𝘀 ❓
 
Depuis mon plus jeune âge, j’ai suivi la tradition familiale en passant toutes mes vacances sur la Côtière de l’Ain jusqu’au moment où, à l’âge de la retraite, ma résidence secondaire, suffisamment grande pour accueillir mes 16 petits enfants (plus une arrière-petite-fille !), est devenue ma résidence principale me permettant ainsi de m’investir dans la vie dombiste.
 
J’ai notamment été Secrétaire Générale de l’Académie de la Dombes entre 2014 et 2018. Le suivi du projet Leader m’a passionné tant il permettait de montrer les atouts du développement local et la force du tissu associatif qui caractérise ce territoire.
J’ai aussi continué à travailler sur l’environnement dombiste dans ses différents aspects, rédigeant une quinzaine d’articles publiés dans la revue « Dombes » sur des sujets aussi variés que la qualité de l’air, Natura 2000, le projet de territoire, les Côtières…
 
Le développement de la Dombes ne peut s’effectuer qu’en s’appuyant sur la richesse du patrimoine en particulier sur le remarquable patrimoine religieux mis en valeur par des édiles avisés appuyés par des bénévoles passionnés et soucieux de travailler en réseau. J’assume la présidence de l’AREV (Association pour la restauration de l’église de Villette-sur-Ain).
 
𝗤𝘂’𝗮𝗶𝗺𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗲𝗻 𝗗𝗼𝗺𝗯𝗲𝘀 ❓
 
Ce qui rend la Dombes si attachante, c’est la tension qu’elle représente entre la beauté des paysages naturels, la richesse du patrimoine bâti et son insertion dans la modernité à la faveur du développement d’Internet, de la jeunesse de sa population, de la diversité des activités et de la richesse du tissu associatif qui déploie une culture partagée.
Ce sentiment d’appartenance qu’il convient d’entretenir, va bien au-delà de la grammaire administrative qui a toujours voulu morceler ce territoire qui pourtant sait s’imposer grâce à l’impulsion discrète et empathique des femmes de la Dombes.

MAEC : Des réunions d’informations pour les exploitants agricoles

Vous êtes agriculteur / agricultrice ? Venez vous renseigner sur les Mesures Agroenvironnementales et climatiques !

C’est quoi ?
Les MAEC sont des aides ouvertes aux agriculteurs du territoire, sur la base du volontariat, pour préserver la biodiversité et la ressource en eau.

Les mesures proposées en 2024 concernent :
– La création de prairies permanente
– L’exploitation tardive des prairies pour la préservation de la faune qui niche dedans
– La création de bandes fleuries favorable aux insectes pollinisateurs
– L’entretien durable des mares pour préserver les amphibiens
– L’entretien durable des haies pour leur maintien sur le territoire à long terme
– La diminution de l’utilisation de pesticides sur l’exploitation
– L’augmentation de l’autonomie protéique des élevages

Pour qui ?
Ces réunions d’informations sont à destination des exploitants agricoles déclarant à la PAC.

Quand ?

• Jeudi 29 février à 10h30 à Chalamont (1 place Louis Lamarche)
• Mercredi 6 mars à 14h à Villars-les-Dombes (665 rue Pierre Poivre)
• Vendredi 15 mars à 10h30 à Châtillon-sur-Chalaronne (100 avenue Foch)

8 mars : une conférence pour les femmes…et les hommes

[ CONFERENCE ] Comme une seule Homme ♂️♀️
 
Dans le cadre du mois de la Femme en Dombes, la CCD organise une grande conférence sur la complémentarité Femme / Homme.
 
📅 Le vendredi 8 mars 2024
⏰ A 19 h 00
📍 A la salle polyvalente de Baneins
 
❓ Une conférence à destination des femmes, mais aussi des hommes.
 
Conférence animée par Vinciane BEJA, en présence d’Isabelle DUBOIS, présidente de la CCD.

Déchèteries : pensez à votre badge !

Depuis l’ouverture de la déchèterie de Châtillon-sur-Chalaronne, une barrière était installée. Les travaux de la déchèterie ayant pris fin, le système de contrôle des entrées est désormais effectif.

Ainsi pour pénétrer au sein de la déchèterie de Châtillon-sur-Chalaronne, chaque usager doit être en possession de son badge qui lui a été envoyé par courrier l’été dernier. Ce badge lui permet de déposer ses déchets dans toutes les déchèteries de la Communauté de Communes de la Dombes (CCD), à savoir Chalamont, Châtillon-sur-Chalaronne, Saint-André-de-Corcy et Villars-les-Dombes.

Le contrôle des accès est nécessaire pour éviter que des usagers hors CCD puissent utiliser les déchèteries.

Communiqué – Hausse de la Redevance incitative

Hausse de la Redevance Incitative : ne laissons pas dire n’importe quoi !

Pour la deuxième année consécutive, la Communauté de Communes de la Dombes a été contrainte d’augmenter les tarifs de la Redevance Incitative, qui finance le budget Déchets. Une situation qui engendre une animosité envers la collectivité et ses élus, avec des propos irrespectueux et intolérables.

La Communauté de Communes de la Dombes agit sur plusieurs champs d’actions (développement économique, petite enfance, préservation de la biodiversité…). Parmi ces champs d’actions, appelés « compétences », se trouvent la collecte et le traitement des déchets des ménages gérés par le service Déchets et financés par le budget Déchets.

Qu’est-ce que le budget Déchets ?

Le budget Déchets est un budget annexe au budget principal de la CCD. Ce qui veut dire qu’il est séparé, autonome. Le principe veut que : les déchets paient les déchets.

Ainsi le budget Déchets ne peut pas financer la construction d’une crèche, l’impression du magazine communautaire et l’organisation d’un événement à destination des entreprises.

A l’inverse, le budget principal, financé par les impôts et dotations de l’Etat, ne peut pas venir payer les déchets. Les deux budgets sont bien séparés et contrôlés chaque année par les Finances Publiques.

Autre principe de la comptabilité publique : les budgets doivent être à l’équilibre. Ce qui veut dire que le budget ne doit être ni déficitaire, ni excédentaire.

Budget Déchets 2023 : 5 961 000 €

Comment est financé le budget Déchets ?

Le budget Déchets est principalement financé par la Redevance incitative payée par les ménages, entreprises et structures publiques.

Le reste provient de la vente des matériaux (récupérés après le tri des bacs jaunes ou dans les déchèteries) et les subventions liées aux performances de tri des habitants (Citéo, éco DDS, éco maison…).

Financement du budget Déchets :

–        Redevance incitative : 80 %

–        Subventions et vente de matériaux : 20 %

Que finance le budget Déchets ?

En 2023, les postes de dépenses les plus importants, représentant plus de 80% du budget, sont :

  • 2 millions d’euros – Les 4 déchèteries

Accueil en déchèterie, collecte et traitement des déchets déposés

16 000 tonnes de déchets déposés en déchèterie

  • 2 millions d’euros – Les ordures Ménagères résiduelles (bac noir)

Collecte et traitement des déchets déposés dans les bacs noirs

3 900 tonnes de déchets déposés dans les bacs noirs

  • 1,6 million d’euros – Bac/sac jaunes + Verre

Collecte et tri des déchets déposés dans les bacs jaunes et les conteneurs à verre

3 800 tonnes de déchets déposés dans les bacs de tri MAIS dont 600 tonnes de refus (Ordures Ménagères Résiduelles, déchets de déchèterie) qui se retrouvent au centre de tri et qui coûtent finalement deux fois plus chers (car ils sont réexpédiés pour être traités avec les ordures ménagères).

Il faut ajouter à ces coûts : les assurances, les investissements, les réparations, …

Non la collecte des bacs jaunes et les accès aux déchèteries ne sont pas gratuits, ils ont toujours été compris dans la part fixe de la Redevance Incitative.

Les déchèteries sont même le premier poste de dépenses du budget Déchets.

Pourquoi une telle augmentation ?

L’augmentation de la Redevance Incitative entre 2022 et 2023 était indispensable sans quoi le budget aurait été déficitaire d’un million d’euros.

En cas de déficit le risque est la mise sous tutelle par la Préfecture.

Comme annoncé fin 2022 au moment du vote des tarifs de RI, les révisions des marchés et des coûts de tri/traitement ont été très fortes (inflation importante, envolée des coûts de carburant impactant fortement des activités avec beaucoup de transport malgré la baisse des fréquences de collecte, Taxe générale sur les activités polluantes…).

Et les augmentations se poursuivent en 2024… Le budget Déchets s’attend à être impacté de plus de 260 000 euros de dépenses supplémentaires.

– Part fixe du syndicat ORGANOM pour le traitement des ordures ménagères : + 1,1 € TTC / habitant soit : + 52 000 €

– Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) appliquée par l’Etat : + 7,7 € TTC / tonne de déchets enfouis (encombrants et une partie des ordures ménagères) soit : + 38 000 €

– Révision des marchés de prestation de services (collectes, déchèteries, tri) : + 5 % soit : + 170 000 €

Entre 2020 et 2024, la part fixe a été augmentée de 34,6% passant de 153€ (125€ de part fixe + 28€ pour les levées obligatoires) à 206€ (part fixe intégrant les 10 levées).

Entre 2020 et 2024, le coût de la levée est passé de 2,80€ à 4,13€ (+47,5%) et celui du kg collecté est passé de 0,23€ à 0,42€ (+82,6%), ces dépenses couvrant exclusivement le coût de la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles.

Pourquoi un retour à la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) n’est pas envisagé ?

Le passage à la Redevance incitative a permis de diviser par deux le tonnage d’ordures ménagères. Ce sont les ordures qui coûtent le plus cher et qui polluent le plus. Les habitants trient mieux et ceci constitue une véritable avancée pour l’environnement.

La TEOM n’aurait pas permis de faire des économies, au contraire. Lorsqu’elle était en place, la TEOM engendrait plus de recettes que la Redevance incitative. Aujourd’hui, la Redevance permet de financer le juste prix des déchets.

Comme l’eau et l’électricité, chaque foyer paie en fonction de sa production de déchets. Certes, il existe une part fixe qui s’impose à tous, peu importe la quantité de déchets produite. Mais cette part fixe finance les déchèteries ainsi que les collectes et le tri des déchets recyclables (dont le verre). Dans notre société moderne, il est impossible de n’avoir aucun déchet qu’il s’agisse d’ordures ménagères, de la collecte sélective ou de dépôt en déchèterie.

Les bacs jaunes

La collecte et le traitement des déchets contenus dans les bacs jaunes ont toujours été payants. Le coût de ces prestations est inclus dans la part fixe de la Redevance incitative.

En 2023, le choix a été fait de doter chaque ménage d’un bac jaune, sans coût supplémentaire. Il s’agit, certes, d’une dépense à supporter par la collectivité, mais vite rentabilisée. L’achat des sacs jaunes coûte chaque année plus de 50 000 euros. Des sacs non recyclables, un comble pour une collecte destinée à réduire les déchets !

De plus, les bacs facilitent le tri et limitent la manutention pour les agents de collecte. Ils permettent aussi de réduire les erreurs de tri qui coûtent cher à la collectivité.

Certains foyers ont pu constater sur leur facture une mention concernant le poids et le nombre de levées de leur bac jaune. Il n’est pas prévu de facturer le bac jaune au poids et à la levée, comme pour les ordures ménagères. Ces chiffres sont donnés uniquement à titre indicatif sur les factures. En interne, ils permettent à la collectivité de mieux suivre et contrôler ses prestataires.

Pourquoi les attaques envers les élus sont graves et injustifiées ?

D’abord parce que les élus de la Communauté de Communes de la Dombes sont avant tout des habitants de la Dombes, soumis aux mêmes règles et aux mêmes taxes que l’ensemble des habitants. Les décisions qu’ils prennent ou sont contraints de prendre les impactent également directement. Aucun d’entre eux, ni aucun agent ne retire de bénéfice de ces augmentations. Au contraire, ils subissent les mêmes hausses. Insinuer qu’un élu pourrait détourner de l’argent public, sans fondement, est une affirmation grave et pouvant être qualifiée de diffamation.

Ensuite, car ces décisions sont malheureusement prises pour pouvoir équilibrer le budget et permettre au service de se poursuivre. Les marchés passés avec les prestataires, le sont en suivant les règles des marchés publics. La Communauté de Communes de la Dombes doit faire avec les offres des répondants. Il n’y a parfois qu’une candidature par marché, comme cela a été le cas pour le tri des bacs jaunes. Impossible pour la collectivité de faire jouer la concurrence, il n’y en a pas.

Enfin parce qu’il est toujours possible de débattre, mais les injures, les menaces et les provocations n’ont pas leur place ni sur les réseaux sociaux, ni ailleurs. Les élus se tiennent à la disposition des usagers pour discuter.

Une réunion publique est d’ailleurs proposée sur ce sujet samedi 17 février 2024 à 10h au siège de la Communauté de Communes de la Dombes, 100 avenue Foch à Châtillon-sur-Chalaronne, (salle du 4ème étage).

Vers un plan d’actions pour partager la ressource en eau

Pour la troisième fois, depuis le lancement du Projet de Territoire de Gestion de l’Eau, les partenaires se sont retrouvés pour un comité de pilotage. L’occasion, pour le bureau d’études en charge du projet, de présenter l’état des lieux de la ressource en eau ainsi que les tendances pour les prochaines années.

Les objectifs de la démarche

La démarche PTGE aboutira à un plan d’actions co-construit avec les acteurs du territoire. Les questions pour lesquelles il est attendu des réponses précises à travers la réalisation du PTGE sont notamment la disponibilité de la ressource en eau souterraine et son évolution face au changement climatique, ainsi que les politiques d’action à mettre en œuvre pour atteindre un équilibre entre les besoins et les ressources du territoire.

Les étapes du PTGE et les suites

La 3e séance du Comité de pilotage (Copil) du PTGE « Eau Ain Dombes Saône 2050 », organisée le 26 janvier 2024 à Marlieux, a pour objectif de présenter l’état des lieux, ainsi que les évolutions tendancielles besoins/ressources en eau à horizon 2050 (cf. ci-dessus).

Le rapport de l’état des lieux (synthèse hydrogéologique, la caractérisation des usages et le bilan hydrique) est en cours de finalisation.

C’est une étape charnière de la démarche puisqu’elle basculera ensuite sur une phase participative, où le travail deviendra collectif, afin de mettre en récit les évolutions souhaitables du territoire face aux enjeux de raréfaction de la ressource en eau, qui permettra in fine de définir une stratégie d’adaptation.

Elus et agents ont entretenu le verger intercommunal

C’est désormais un rendez-vous annuel. Autant attendu que redouté par les plus frileux : la plantation et l’entretien du verger intercommunal de Valeins. Cette année, élus et agents de la Communauté de Communes de la Dombes sont se séparés en trois groupes :

  • ceux qui ont planté quelques arbres fruitiers pour compléter le verger grand de plus de 200 arbres fruitiers, ainsi qu’une haie
  • ceux qui ont taillé pour entretenir le verger
  • ceux qui ont creusé pour créer une mare à proximité de l’étang Prêle

Une occasion de partager un moment convivial entre élus et agents, d’œuvrer ensemble pour un projet concret et utile au territoire.

A quoi va servir ce verger ?

A terme les fruits seront récoltés et serviront à alimenter les cantines scolaires du territoire. Des fruits locaux, cultivés sans produit phytosanitaire.

Le verger intercommunal est situé sur la plateforme Agro’Dombes, un espace agricole où des agriculteurs viennent tester de nouvelles cultures et de nouvelles façons de cultiver pour s’adapter au changement climatique. Ce projet est mené par la CCD en partenariat avec la Chambre d’Agriculture de l’Ain.